Leurs avocats ont introduit des requêtes en vue de leur mise en liberté sous caution.
C’est au Tribunal de Première Instance de Yaoundé centre administratif, que l’affaire de se déroule. Le 25 novembre 2019, a lieu la prochaine audience de l’affaire de l’agression présumée du Dr Koumou Cécile Barbara. Mme Mouaboulou Cécile, enseignante, M. Meuleu, chef service de la cellule informatique à la direction du budget au ministère des Finances; M. Pouam, cadre à l’Agence de Régulations des télécommunications et M. Nkem Alphonse, lieutenant de gendarmerie sont les personnes poursuivies dans le cadre de cette affaire.
Les personnes accusées ont plaidé non coupables. Les faits pour lesquels elles sont poursuivies sont violences à fonctionnaire, trouble dans le service et blessures légères. Le 11 novembre 2019 alors qu’elles comparaissaient, leurs avocats ont demandé qu’elles soient remises en liberté. Ils ont de ce fait introduit des requêtes en vue de la mise en liberté sous caution de leurs clients. Ils ont présenté au Tribunal des garants qui sont des cadres des administrations publiques et parapubliques, jouissant des domiciles bien connus.
Mais avant cela, le juge qui examine l’affaire a procédé à l’identification suivie de la présentation des charges. Pour ce qui est de la demande de remise en liberté provisoire de la défense, le parquet a sollicité un report, le temps pour son représentant de préparer ses réquisitions. On saura ce que la cour aura donc décidé le 25 novembre prochain.
En rappel, ils sont accusés d’avoir agressé le Dr Koumou Cécile Barbara, médecin à l’hôpital d’Efoulan. C’était le 3 novembre 2019. Le médecin en question était de garde. Les proches d’un patient lui avaient exigé une prise en charge immédiate de leur frère qui était dans un «état critique».
Le médecin qui s’occupait d’un autre patient, a demandé à ces derniers de patienter. La réponse n’a pas plu aux accusés. Il y a eu des échauffourées. Et le Dr Koumou en est sortie avec une luxation de l’épaule. Les accusés ont été incarcérés à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui le 5 novembre 2019.
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