Pascal Charlemagne Messanga Nyamding propose des pistes pour la résolution de la crise anglophone. Le membre du comité central du RDPC s’est exprimé dans la matinale de Radio Balafon le 27 novembre 2020. Le coordonnateur du Mouvement National des Biyaïstes suggère d’associer d’autres acteurs politiques à la réflexion. «Il serait intéressant que les Camerounais n’aient plus l’impression que la crise anglophone, c’est d’abord une affaire du RDPC et du gouvernement. Il faudrait qu’ils aient l’impression que c’est d’abord une affaire de forces vives de la Nation», a-t-il déclaré d’entrée de jeu.
L’universitaire rappelle que lors d’une interview sur Radio Balafon, il avait démontré que pour pérenniser les acquis du Grand Dialogue National et juguler la crise anglophone, il était nécessaire d’impliquer «l’UPC, le FSNC de Tchiroma, l’UNDP de Bello Bouaba Maïgari, le MRC de Kamto, le SDF qui est un grand parti historique au Cameroun, plein d’autres partis, pourquoi pas le PCRN de Cabral Libii ?», ajoute-t-il.
Le professeur Messanga Nyamding se dit convaincu que si tous les leaders de l’opposition et la société civile parlent d’une même voix, «ceux qui veulent que cette guerre continue sont devenus des croque-morts, des mangeurs, des bandits, des voleurs». Cela, ajoute-t-il, «parce que beaucoup n’ont pas intérêt, autour du président Paul Biya, mon maître politique, que cette guerre s’arrête. Et ceux-là, je pense, auront pour leur compte si les partis politiques, la société civile, à un moment donné, parle d’une même voix», analyse l’enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC).
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