Le ministre de l’Administration territoriale et le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont assuré que le double scrutin se tiendra sur l’ensemble du territoire.
Le gouvernement camerounais a tenu à faire une mise au point hier à Yaoundé. Celle-ci était portée par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Avec le ministre de l’Administration territoriale, ils ont animé le 02 décembre, une conférence de presse sur un éventuel report des élections législatives et municipales du 9 février 2020, sollicité par certains partis politiques de l’opposition.
De ces échanges, il ressort que le gouvernement n’entend pas donner une suite favorable. « Le Gouvernement invite les leaders des partis politiques à faire preuve de bonne foi, de civisme et d’une conscience nationale, citoyenne et républicaine, et à
consacrer leurs efforts à la mobilisation de leurs militants pour prendre part dignement aux scrutins qui les attendent, et qui seuls confèrent la légalité et la légitimité nécessaires à la conduite des affaires de l’Etat », a indiqué le Mincom hier.
Ce dernier n’a pas manqué de rappeler que le mandat des députés et des Conseillers Municipaux a été prorogé à deux reprises. D’abord pour douze mois, ensuite, pour près de quatre mois. S’agissant des Conseillers Municipaux, le Code Électoral, en son article 170, est formel : « même en cas de nécessité, la prorogation de leur mandat ne peut excéder 18 mois».
Pour lui, « Il est donc pour le moins surprenant qu’aujourd’hui, certains responsables de partis politiques excipent de considérations diverses, soit pour boycotter les élections à venir, soit pour exiger leur report pur et simple, ou encore, pour fixer des conditions à leur participation, comme s’ils ignoraient que les prorogations des mandats de nos Députés et Conseillers Municipaux sont clairement encadrés par la loi, et ne sauraient,
par conséquent, être indéfinies ».
Responsabilité
Aussi, le gouvernement camerounais « exhorte-t-il les leaders des partis politiques, à faire montre de responsabilité », martèle le porte-parole. Dans le même temps, il « entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage, et à de la surenchère, tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieures ou ces velléités d’interférences contraires à nos lois, et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective », poursuit le Mincom.
Allant dans le même sens, Paul Atanga Nji a assuré en effet que le scrutin va devoir se tenir sur tout le territoire national. « La convocation du corps électoral n’est pas une surprise. Les élections doivent se tenir dans les 360 circonscriptions de notre pays », a indiqué le Minat. Le scrutin va avoir lieu le 9 février 2020. Il recommande donc aux citoyens électeurs et électrices « de se préparer à accomplir, en leur âme et conscience, leurs devoirs envers la patrie, en allant massivement, le 09 Février 2020, exprimer leur choix démocratique, dans la discipline, le calme et la paix ». Ceci, en invitant « tous et chacun, à s’abstenir de tout acte pernicieux susceptible de compromettre cette grande opération d’intérêt national ».
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