Plusieurs élus parlementaires et élus municipaux de cette région, ne bénéficient pas de l’investiture de Rdpc dans la perspective du double scrutin du 09 février 2020.
Département du Dja et Lobo dans l’arrondissement de Sangmélima. Marie Thérèse Essame Nnama, veuve de l’emblématique homme politique et économique, François Essame, promoteur de l’agence de transport Buccavoyages, est écartée à la dernière minute de la liste investie du Rdpc en vue des législatives 2020. A Sangmélima comme dans le reste de la région du Sud, c’est un coup de tonnerre. Dans un premier temps, personne n’y croit. Pourtant, au fil des jours, la nouvelle est confirmée. Et c’est bel et bien Mathurin Bindoua, un homme politique réputé proche du ministre directeur du cabinet civil à la présidence de la République qui est préféré à la diva de l’ancienne législature.
Sangmélima n’admet pas cette situation qu’on semble lui imposer, relate le journal Essingan. Deux jours plus tard donc, une marche pacifique est organisée à travers les rues de la ville. Pancartes en mains, les populations exigent la réhabilitation de leur député sur la liste investie des députés du Sud par le Rdpc. Vaine action. Le camp d’en face étant visiblement plus influent et puissant. Si Marie Thérèse Nnama épouse Essame vit ce que les populations du département du Dja et Lobo appellent l’injustice, dans le silence, ce n’est pas le cas du maire sortant de la commune d’Ambam, Hyacinthe Mba Mbo.
« Disqualifications injustices »
Du journal, l’on apprend que l’homme politique a réagi par une publication sur les réseaux sociaux suite à ce qu’il qualifie de disqualification injuste. «J’ai été disqualifié injustement et je laisse au parti le soin d’en tirer les conséquences face à cette situation d’injustice et d’abus dont je viens d’être victime de la part de certains camarades du parti qui étaient en charge de ces opérations de sélection des candidats du Rdpc aux municipales du 09 février 2020».
Un cri d’injustice partagé par un autre jeune homme politique, mais cette fois dans le département de la Mvila. Le président de l’Ojrdpc Mvila Centre1, Benoît Assam Assam a tout simplement démissionné de ce parti politique aussitôt que son dossier de candidature comme conseiller à la mairie d’Ebolowa 1er n’a pas été validé par la hiérarchie du parti. «Après tant d’années de loyaux services pour ma section et mon parti, avec des millions dépensées à mes propres frais, sans l’aide de personne, monsieur le président de l’Ojrdpc, je suis incapable de figurer dans la simple liste des conseillers municipaux de mon arrondissement. Alors là, on se demande si le monde est tout simplement à l’envers», écrit ce dernier. Furax
Toujours dans la Mvila, Martine Ngbwa, député sortant a vu son dossier de candidature invalidée la commission locale d’investiture. Là encore, ses partisans n’hésitent pas à dénoncer des manœuvres ayant conduit à une injustice. Autre lieu, autre fortune. Le département de l’Océan. Ici, c’est le très remuant député Martin Oyono qui n’est pas reconduit par la hiérarchie du parti. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est la famille Bénaé qui retrouve le chemin de l’hémicycle. Serges Bénaé, le chef du clan Bénaé est investi pour un retour au palais des verres de Ngoé Ekélé après deux législatures manquées. Ceci, suite à ce que lui-même qualifiait à l’époque, d’injustice.
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